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LES GRANDS PHOTOGRAPHES


VIVRE POUR VOIR (MARIE-LAURE DE DECKER)

Marie-Laure de Decker à Nice-PhotosLP Fallot.jpg

  Marie-Laure de Decker devant le TPI de Nice le samedi 19 octobre 2013  -   Photographies Louis-Paul Fallot


 

Intimidé, je n’ai pas osé trop lui parler sur les marches du Théâtre  de la Photographie et de l’Image au 27 boulevard Dubouchage à Nice. Juste lui demander si je pouvais la photographier, ce qu’elle a très gentiment accepté.

 « C'est simple, Marie-Laure est là : sur le sable du désert, dans la frénésie des rues, dans les yeux de ses portraits. » a écrit Edouard Boubat (1). Oui, Marie-Laure de Decker  est là,  dans cette série d’autoportraits de tous les âges de sa vie, « sans ego ni nostalgie » raconte-t-elle dans le quotidien régional (2). « Dans une bobine argentique, on a 36 photos. Parfois, on en fait 30(…) j’ai utilisé la fin de mes films pour me photographier dans la glace… ».

Puis s’offrent à nous les images du  monde du siècle dernier, quand elle parcourait la planète et publiait pour Gamma ses  reportages  au Vietnam,  au Tchad …ou encore en Afrique du Sud. Emotion garantie dans cette dernière salle avec les photos des élections qui ont suivies le long combat de Mandela !  « De toute sa carrière, Marie-Laure de Decker a toujours privilégié une approche humaine de ses reportages. Le regard s’est imposé comme une évidence, comme une exigence. » (3).
Marie-Laure de Decker s’est installé dans le Tarn depuis 1995 mais elle poursuit sa carrière, notamment « en consacrant de nombreux reportages aux Wodaabés, peuple nomade du sud du Tchad » et qui compose la partie « couleur » de cette exposition.

La photographe est aussi connue dans le monde du cinéma, elle a fait  le nombreux portraits de Catherine Deneuve dans les années 80,  les photos sur les tournages de « Van Gogh »,  de « Sous le soleil de Satan »… et  a  réalisé en 2013  un film (que l’on peut voir à l’expo et  sur You tube)  sur le 40ème anniversaire de la mort d’Allende «  Maldita Primavera »

Elle photographia aussi de nombreux artistes  de César (sa « première joie photographique » (4)) à  Man Ray, Duchamp, Arrabal, Topor…ainsi que de nombreuses personnalités.

 

 

Je terminerais ce billet en précisant qu’il est bien incomplet, j’en suis conscient tant l’œuvre de cette grande photographe est riche et variée.  Mais aussi en espérant vous avoir donné envie de voir cette exposition que j’ai déjà vu  deux fois!


(1)-Extrait de la préface d’Edouard Boubat « Faire face » à l’ouvrage Profession ? Reporter (1960)


 
(2)- Nice-Matin, page détente du mercredi 6 novembre 2013

(3)- Extrait du texte de présentation  sur le site tpi.org


 
(4)- Interview  à Olivier Delhoume en juillet 1986  et publié dans « mises au point, paroles de photographes » aux éditions Alternatives




  Expo ML de Decker au TPI-PhotosLP Fallot.jpg

« Vivre pour voir »
 Le  Théâtre de la Photographie et de l'Image Charles Nègre   (TPI de Nice)  présente  une centaine d’œuvres de Marie-Laure de Decker dans le cadre de l’exposition "Vivre pour voir".

 

Jusqu’au 19 janvier 2014.
Présentation de l’exposition, éléments  biographiques  et   renseignements pratiques sur le site Internet du TPI  

 


04/01/2014
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DERNIERS JOURS POUR VOIR L'EXPO BRASSAI

 

 Cannes, les Filets – Brassaï - Collection musée Matisse,Nice  

(Tirage aux sels d’argent exposé au TPI)

 

 

 

C’est  à  Cannes - qui fait comme chaque année en mai  la Une de l’actualité et des médias - que
Brassaï prit cette photo.

Mais l’évènement photographique de l’année 2012 dans la région
est à Nice et il reste encore quelques jours pour voir l’exposition Brassaï
photographe. Sa rencontre avec Matisse.

 

C’est à voir en deux lieux :

 

Tout d’abord au Théâtre de la Photographie et de l’Image qui
expose plus de 140 tirages originaux réalisés par l’auteur : Paris (de
jour, de nuit, secret),  les Graffiti
(une partie très importante de son œuvre), la Riviera et le Sud…Superbe tant
dans la qualité des clichés exposés que dans l’organisation de cette expo.

 

Plus «  intime » au  musée Matisse, on peut découvrir à travers une
sélection d’images la relation du  peintre et du photographe. « Depuis ce
jour de 1931 où il s’approche "de cette belle maison à l’italienne à
fronton de couleur ocre" et suit le conseil donné :" Matisse, sonnez
deux fois", il photographie l’histoire d’une création majeure et tente de
percer les secrets de l’artiste. » écrit Agnès de Gouvion Saint-Cyr dans un
très beau texte sur Brassaï et l’amour du Sud.  (Voir Liens ci-dessous)

 

On envie souvent les « parisiens » qui ont  régulièrement de belles rétrospectives à voir
des grands de la photographie ; ne ratons pas ce moment de  bonheur de pouvoir  voir    
ici  cet hommage au magnifique  legs de Gilberte Brassaï à la ville de Nice.

Il reste quelques jours pour voir   cette
double expo consacrée à Brassaï.

A ne pas rater si vous êtes dans la région!

 

 

Liens :  

 

Site du TPI

 

Site du musée Matisse

 

 


26/05/2012
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PARCOURS D'UNE COLLECTION

Vasco Ascolini
Gabriele Basilico
Brigitte Bauer
Sibyle Bergemann
Daniel Blaufuks
Gilles Boudot
Eric Bouret
Toni Catany
Michel Coen
Mario Cravo Neto
Raymond Dityvon
Anne Favret & Patrick Manez
Serge Gal
Thierry Girard
Luigi Ghirri

Jacques Godard
Gérardpierre
Daniel Guillaume
Mickael Kenna
Bogdan Konopka
Joseph Lucarelli
Ruben Mangasaryan
Raphael Minkinnen
Olivier Monge
Charles Nègre
Claude Nori
Bernard Plossu
Pentti Sammallahti
Christine Spengler
Clare Strand
Alexei Titarenko
André Villers
Hugues de Wurtemberger
Thomas Zika

 

C'est la liste impressionnante des photographes présentés à l'occasion des 10 ans du  Théâtre de la Photographie et de l'Image Charkes Nègre à Nice .

 

 

 

Mickael Kenna - Arbre agité, Mont Gros, Nice 1997

 

 

 

"L'exposition, conçue pour cet anniversaire, permet de découvrir ou de redécouvrir une partie de la collection qui compte aujourd'hui près de 1800 œuvres et appareils photographiques.

Ce parcours, à travers une collection, est aussi l'occasion de rendre hommage à tous ceux – artistes, collectionneurs et donateurs – qui ont contribué à constituer et enrichir ce fonds. Près de 300 œuvres et appareils sont présentés."

(lire la suite sur le site http://www.tpi-nice.org/expo/a_venir.htm)

 

Une magnifique exposition à voir au TPI jusqu'au 14 février, 27 rue Dubouchage.

 

 

 

Escalier des Ponchettes,
Ca 1865 - Charles Nègre
Collection Théâtre de la Photographie
et de l'Image Charles Nègre


09/02/2010
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CHARLES NEGRE

 

Charles Nègre / LA RESERVE
La collection permanente
Théâtre de la Photographie et de l'Image

 http://www.tpi-nice.org/chnegre/pages/LARSERVE.htm

 

 (...)Grâce à Charles Nègre, nous contemplons aujourd'hui ces lieux chargés d'Histoire et de petites histoires. Nous suivons les évolutions et transformations qui ont affecté le paysage azuréen de Nice et ses collines et peu à peu façonné la ville.

Charles Nègre s'est attaché à saisir les témoignages de deux univers opposés sans jamais privilégier l'un plus que l'autre : celui luxueux et oisif des aristocrates, bourgeois et hivernants étrangers, celui ancestral et laborieux des ouvriers, bugadières, paysans et pêcheurs.

 

Extrait du Site du Théatre de l'Image et de la Photographie de Nice 

 

 

Voir les Photos de Charles Nègre sur le site du TPI

http://www.tpi-nice.org/chnegre/index.htm

 

 

Sur  mon autre Blog, texte et photos du Port et du Cap de Nice

http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/09/11/folies-nicoises.html

 

 

 


11/09/2009
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LETTRE A MONSIEUR RONIS

Monsieur Ronis

 

J'aurais aimé me rendre à Arles cet été voir l'exposition de vos œuvres et peut-être avoir la chance d'assister à l'une de vos rencontres.

J'ai lu et écouté  attentivement les interviews des médias et feuilleté à nouveau et  toujours avec le même plaisir les quelques ouvrages photographiques que je possède.

 

L'un deux est toujours à portée de ma main et si c'est le plus petit, c'est aussi celui qui permet le mieux de vous connaître. J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment  le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets avez-vous écrit  à la page 139 de  Ce jour-là, publié en 2006 chez Mercure de France où vous raconté cinquante de vos photos.

Au journal Le Monde, vous avez  rajouté cet été qu'elles  forment, d'une certaine manière, mon autoportrait.

 

J'ai trouvé dans ces mots qui côtoient vos photos, beaucoup de choses et de valeurs qui me sont chères. Je ne les dévoilerais pas ici, juste inciter celles et ceux qui liront ces lignes à parcourir les pages de votre livre, édité aussi en poche chez Folio.

 

Je me suis attardé sur ce cliché qui a fait le tour du monde, « Le petit parisien ». Ce petit garçon que vous n'avez jamais revu, je lui ressemble un peu et nous sommes de la même génération.

 

A 20 ans et avec mes premières économies, j'ai acheté mon premier réflex que de temps à autre, j'aime sortir de son sac et manipuler. Je me souviens de ces clichés parisiens pris lors de mes loisirs en découvrant la capitale, me laissant perdre au gré des stations de métro ou de bus et observant la vie tout simplement.

Ces Noir et Blanc argentiques soigneusement rangés dans une boîte et que j'ai pour certains d'entre eux numérisés et publiés sur ce Carnet numérique.  .

Autodidacte, c'est en regardant des images comme les vôtres que j'ai progressé et que je continue d'apprendre.

 

Beaucoup de choses ont changé dans ma vie mais pas cette passion de la photographie.

Mais elle a pris une autre tournure depuis 2003 et ma résilience n'est sans doute pas pour rien dans ces visions où au mot humaniste, j'ai rajouté humilité. Des mots si bien illustrés par vos photos bien sûr mais aussi par vos témoignages dont la presse se fait écho cet été.

 

Monsieur Ronis, vous qui avez rangé votre appareil mais continuez à prendre des photos avec vos yeux, je vous souhaite un très bon anniversaire.  

 

 

 

ILLUSTRATION:

En haut: Le très beau livre de Jean-Claude Gautrand chez TASCHEN: Willy Ronis

et posé dessus, Ce jour-là de WILLY RONIS chez MERCURE DE FRANCE

 

 

 

 


14/08/2009
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FEMMES FACE A LA GUERRE, EXPO AU TPI DE NICE

Que deviennent ceux et celles que j'ai photographiés?

 

Nick DANZIGER

 

 

Dans cette Note, une présentation de l'expo à ne pas manquer si vous habitez dans la région niçoise,

Et pour tous les visiteurs de ce Blog, un lien pour découvrir ce photographe et son travail, notamment dans l'humanitaire. Des photos, des vidéos et une superbe illustration photographique "du droit de suite". (Lire plus bas et lien)

 

 

 

Danziger-Sarah-s

© Danziger

Femmes face à la guerre
Nick
DANZIGER

 

Extraits du texte de présentation.

Vous retrouverez l'intégralité sur le site du

Théâtre de la Photographie et de l'Image Charles Nègre

(Lien ci-dessous)

 

 

 Sur l'Expo:

 

(...) Que sont devenues Mariatu, Shinaz, Sarah, Amanda, Qualam, Dzidza, Olja, Efrat, Mah-Bibi, Zakiya, Nasrin, les 11 héroïnes anonymes de cette exposition ? Elles sont là, sous notre regard, incarnant une souffrance intemporelle, universelle, celle des femmes face à la guerre, atteintes dans leur dignité, en lutte pour leur survie et subissant des conflits auxquels elles demeurent, pour la plupart, étrangères. Elles sont des millions à se battre aujourd'hui dans l'oubli, pour survivre, se reconstruire, protéger leur foyer, s'accrocher à l'hypothétique retour d'un proche porté disparu et se préparer, sans se résigner, au deuil impossible. Au-delà de cette souffrance, deux mots réunissent ces femmes: courage et colère.
Par ce travail le CICR et Nick Danziger en appellent à la responsabilité des Etats qui se sont engagés à «respecter et à faire respecter en toute circonstance» le droit international humanitaire. 

 

Sur l'auteur et son travail:

 

 

(...) Ces photographies ont été réalisées en 2001 à la demande du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Elles sont destinées à une étude intitulée Les femmes face à la guerre visant à donner une image plus précise des besoins des femmes touchées par un conflit armé. 

 

(...) La principale raison de son travail reste l'engagement humanitaire, un engagement qui l'a conduit à travailler à plusieurs reprises pour le Comité International de la Croix-Rouge. Nick continue de courir le monde, avec son regard d'humanité et un souci : le droit de suite. Que deviennent ceux et celles que j'ai photographiés ? 

 

TPI Nice

27, boulevard Dubouchage 06300 NICE
Tous les jours sauf le lundi
et certains jours fériés
10h - 18h

 

http://www.tpi-nice.org/

A NE PAS MANQUER JUSQU'AU 22 FEVRIER 2009

 

 

 

 

SITE DE NICK DANZIGER

 

 http://www.nickdanziger.com/Exhibitions/Future/WFW/WFW.html

 

 


24/01/2009
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UN BEAU ET DOUBLE CADEAU

 

 

Il est des jours où c'est bonheur d'ouvrir sa boîte aux lettres.

Et en décembre, juste avant les fêtes, quel beau cadeau reçu ce jour-là.

Je formule le vœu de venir passer quelques jours chez toi en 2009, la semaine du prochain salon de la Photo, cela serait bien. Ou à un autre moment, ce ne sont pas les expos qui manquent à Paris. Merci Thierry. Merci également à Madame Sabine Weiss pour sa gentillesse.

A toi et tous les passionnés de photographie, je souhaite de très Bonnes Fêtes de fin d'année.

 

Nota : Si vous êtes en manque d'idées cadeaux pour votre liste au Père Noël, je vous conseille un livre d'un des maîtres de la photo humaniste.

Humaniste, un mot qu'il serait bien de remettre d'actualité.

 

Louis-Paul

 

 

© Thierry Gallet

 

A lire : Sabine Weiss, photographe de l'émotion.  Dans le cadre du Mois de la photo,

la Maison Européenne de la Photographie  rend hommage à la photographe suisse

Sabine Weiss jusqu'au 25 janvier 2009.

 

A acheter 

 

Couverture  du numéro de Reporters sns frontières

100 photos de Sabine Weiss pour la Liberté de la presse.

Et extrait "Vers la lumière" Paris, 1953, Sabine  Weiss

 


19/12/2008
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